Au cours des réunions, les acteurs fabriquent les dispositifs des formations en travail social par la parole. Cependant, leur analyse permet d’en relever le caractère erratique, asymétrique, qui laisse dans le silence de nombreux points de vue et traite le réel sans méthode, malgré l’enjeu démocratique qui les fonde. Les réunions apparaissent alors comme des lieux qui, tout autant qu’ils fabriquent du collectif, produisent de la solitude, sur la base d’une langue creuse plutôt que partagée. Une piste serait de penser la parole comme un commun à travailler et à investir en tant que tel.
Cet article est issu du chapitre 4 de la thèse, consultable en cliquant ici.